Netatmo and Somfy announce compatibility between their Smart Thermostat, Radiator Valves, and the TaHoma Smart Hub
Depuis quelques mois, les prix du marché de l’énergie connaissent une hausse exceptionnelle notamment due à la situation tendue entre les pays de l’UE et la Russie. Les industriels comme les particuliers sont en première ligne de cette augmentation des prix, craignant de recevoir des factures énergétiques très élevées en fin de mois. Mais à quoi est due cette augmentation soudaine du prix du gaz naturel et de l’électricité ? Comment effectuer des économies d’énergie chez soi ? Netatmo fait le point.
L’augmentation du prix du gaz naturel n’est pas un sujet nouveau. En effet, bien avant le contexte de guerre en Ukraine, la France avait déjà connu des hausses plus ou moins temporaires du coût du gaz. En effet, le cours du gaz est extrêmement volatil car il est influencé par le jeu de l’offre et la demande mais aussi par les décisions politiques prises par un pays. En 2017 par exemple, l’importante crise économique dont a souffert le Venezuela, l’un des principaux pays exportateurs de pétrole, a fait augmenter de manière drastique le coût mondial du gaz. Autre exemple, en 2018 la hausse de la TICGN (taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel) a entraîné une augmentation des prix du gaz pour les ménages français. Troisième exemple, en 2020, la hausse des coûts d’approvisionnement d’ENGIE a eu une répercussion directe sur la facture des particuliers.
En bref, l’augmentation du prix du gaz naturel sur ces dernières années a été liée à de multiples facteurs. Si une légère baisse avait pu être constatée en avril 2021, le tarif du gaz n’a cessé de croître depuis. Désormais la guerre en Ukraine et les tensions politiques entre l’UE et la Russie ne sèment plus aucun doute : la hausse du prix du gaz est belle est bien installée dans le décor économique actuel…
Depuis la guerre ukrainienne, l’Union Européenne a pris un certain nombre de mesures à l’encontre de la Russie. Fermeture de certaines enseignes, restriction à l’entrée sur le territoire de l’UE pour certains dirigeants, oligarques et militaires russes etc… En réponse à ces sanctions la Russie a décidé de ralentir fortement ses envois de gaz vers l’UE. L’entreprise russe Gazprom a annoncé réduire drastiquement ses exportations de gaz vers l’UE, notamment via le gazoduc Nord Stream qui n’exportera qu’à 20% de sa capacité maximale. En effet, les pays de l’Union Européenne sont fortement dépendants du gaz russe qui est leur principal fournisseur d’énergie fossile.
Face à cette prise de décision de la Russie, l’Union Européenne n’est pas restée sans réponse et a annoncé vouloir s’affranchir d’au moins 15% de sa dépendance énergétique. De plus, certains pays notamment la France ont déjà songé à des alternatives telles que le gaz naturel liquéfié (GNL). Si la situation énergétique de l’UE semble tendue pour la saison hivernale qui approche, tout ne paraît pas perdu d’avance car il s’agit avant tout un enjeu géopolitique qui comprends également certains désavantages pour la Russie…
En France, de plus en plus de ménages commencent à s’inquiéter de la situation énergétique et de ses répercussions sur leurs prochaines factures. En effet, chaque mois la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) publie l’évolution des tarifs du gaz. Ainsi, en août 2022 le prix du gaz a encore augmenté d’une dizaine de pourcents par rapport à juillet 2022.
Depuis l’hiver dernier, le gouvernement français a mis en place un bouclier tarifaire afin de protéger les particuliers face à cette augmentation du prix du gaz. Ainsi, le prix du gaz actuel est le même que celui d’octobre 2021. Néanmoins, il s’agit d’une solution à courte durée puisque la fin de ce gel des prix doit prendre effet dès janvier 2023. A cette date, les ménages seront alors confrontés au prix réel du gaz qui sera annoncé par la CRE. Le gouvernement a également mis en place un chèque énergie d’une valeur de 100€ pour aider certains ménages à régler le montant de leurs factures (gaz et électricité). Néanmoins, le gouvernement a également appelé les ménages à la sobriété énergétique pour éviter les risques de pénurie cet hiver.
Fin juin 2023 les tarifs réglementés de vente du gaz (TRV) vont être supprimés en France. En effet, cette décision prise par le Conseil d’Etat de 2017 ne sera pas annulée. Alors, qu’est-ce que cela change pour les 2.6 millions de foyers français touchés par cette suppression ? Il faudra qu’ils souscrivent à une offre de marché c’est-à-dire à un contrat dont le montant est défini non pas par l’Etat comme avec le TRV mais directement par le fournisseur.
Bien que la hausse du prix du gaz semble bien partie pour durer, il existe des solutions pour limiter ses dépenses en énergie et ne pas recevoir une facture démentielle à la fin du mois. Effectuer les bons gestes peut vous permettre de maintenir à niveau égal ou même de réduire votre consommation en énergie.
Chaudière à gaz : En France, il est obligatoire de faire vérifier tous les ans sa chaudière à gaz par un professionnel. Ce dernier s’assurera du bon fonctionnement de votre chaudière à gaz et règlera les éventuels problèmes qu’il y trouvera. Faire vérifier sa chaudière à gaz est également important car cela permet d’établir un bilan sur la consommation énergétique de cette dernière. Vous pourrez ensuite décider de changer de chaudière si vous estimez qu’elle consomme trop. En effet, dans une démarche de transition écologique, le gouvernement français a mis en place des aides financières pour aider les ménages qui le souhaitent à opter pour une chaudière plus économe en énergie.
Appareils de cuisson : Contrairement à la chaudière à gaz, faire entretenir annuellement ses appareils de cuisson n’est pas une obligation. Cependant, pour limiter les dépenses énergétiques inutiles, il est conseillé de vérifier ses appareils de cuisson. Par exemple si les brûleurs de votre four sont déréglés vous obtiendrez un moins bon rendement énergétique. Votre meilleur allié sera alors le nettoyage ! Néanmoins en cas de doutes ou de dysfonctionnement n’hésitez pas à faire appel à un professionnel.
Pour maintenir les pièces de votre logement à une température idéale, le thermostat connecté sera votre meilleur allié. Le Thermostat Intelligent Netatmo vous permet de créer votre propre planning de chauffe mais aussi de contrôler à distance et où que vous soyez la température de votre logement. Grâce à sa fonctionnalité AutoAdapt, le Thermostat Intelligent Netatmo va s’auto-moduler pour vous délivrer la température idéale.
L’utilisation d’un thermostat programmable est non seulement pratique pour gérer la température intérieure mais c’est aussi un allié pour réduire votre consommation énergétique. En effet, selon l’ADEME l’achat d’un thermostat programmable pourrait vous permettre de réaliser annuellement jusqu’à 210 € d’économies sur une facture de chauffage de 1 400 €*.
C’est le conseil préconisé par l’ADEME : baisser le chauffage de 1 degré permettrait de réaliser jusqu’à 7% *d’économie d’énergie. En termes d’écologie, cette économie d’énergie correspondrait aussi à 42 kilos de CO2 en moins rejetés dans l’atmosphère par an et par habitant.
Tout comme les prix du gaz, le tarif de l’électricité s’est également envolé. Selon la CRE l’augmentation va jusqu’à +24.29% au 1er février 2022 (pour les tarifs bleus résidentiels hors gel des prix). Contrairement au gaz, l‘évolution à la hausse des prix de l’électricité n’est pas un sujet uniquement en lien avec l’approvisionnement russe. En effet, la France se trouve face à une indisponibilité d’une grande partie de son parc nucléaire. Actuellement, plusieurs des réacteurs nucléaires français sont au point mort. Pour cause, les diverses interventions de maintenances simultanées dans les différentes centrales. Il faudra donc que les ménages français gardent également un œil sur leur consommation électrique dès l’année prochaine.
*Source : Pourquoi passer au thermostat programmable ? Jusqu’à 210 € par an pour une maison chauffée au gaz et une facture de chauffage d’un montant de 1 400 €/an, par rapport à une installation régulant en permanence à une température de confort