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Saviez-vous que près de la moitié des Français se plaignent de nuisances sonores…à la maison ! Comme quoi, même chez soi, pas toujours facile d’être vraiment tranquille et éloigné du bruit. Heureusement, il existe une solution : l’isolation phonique (à ne pas confondre avec l’isolation acoustique et encore moins avec l’isolation thermique).
L’isolation phonique protège des bruits extérieurs la pièce que l’on isole. Souvent, on installe également une correction acoustique pour limiter les bruits au sein d’une même pièce du logement. Murs, planchers, plafonds, portes…les bruits s’infiltrent partout où l’isolation phonique laisse à désirer. Bien choisir l’isolant est alors essentiel.
Avant tout, attention à ne pas prendre pour synonymes l’isolation acoustique et l’isolation phonique. Les deux notions peuvent sembler similaires car se rapportant aux bruits, mais il y a des nuances. L'isolation acoustique a pour but d’empêcher la propagation de tous les bruits dans un espace. En revanche, l'isolation phonique est davantage utilisée surtout pour isoler des bruits de voix : cela fait donc partie de l’isolation acoustique.
Tant que nous y sommes rappelons que l’isolation phonique n’a rien en commun avec l’isolation thermique. Même si les matériaux faisant office d’isolant peuvent se ressembler et se présenter également sous forme de plaques ou de panneaux, rien ne dit qu’une puissante isolation thermique vous protègera des bruits (même si c’est souvent le cas).
Plusieurs méthodes peuvent être viables pour isoler contre le bruit. Doublage des murs, sous-plafond, isolation phonique des fenêtres et des portes…passons en revue les meilleurs moyens d’isoler contre le bruit.
Le doublage d’un mur avec isolant consiste à installer une ossature en bois ou en métal sur le mur pour améliorer son isolation. S’en suit la pose d’un panneau (de ouate de cellulose par exemple) et d’une plaque de plâtre. Des panneaux d’isolation phonique déjà prêts existent aussi !
La pose d’un sous-plafond peut également isoler efficacement, même si la solution est drastique. Un grand confort acoustique s’en suit. On visse des plaques de plâtre fixées par des suspentes acoustiques anti-vibratiles directement sur une ossature métallique. A l’intérieur de cette ossature, les panneaux isolants avec la forte densité sont à privilégier.
Au niveau des fenêtres, il est très utile de passer au double vitrage (si possible à fortes performances) pour votre isolation phonique. L’isolant est donc le vitrage en lui-même. Le triple n’apporte en revanche qu’une meilleure isolation thermique. N’hésitez pas à chercher les fenêtres marquées du label de certification Acotherm ou Cekal.
Enfin, la porte peut être changée ou mieux isolée (à l’aide de joints par exemple) afin de réduire les bruits.
Tout dépend des travaux que vous êtes prêt à envisager, les prix n’étant bien entendu pas les mêmes.
Avant de vous lancer dans de grands travaux, prenez le temps de mesurer les bruits dans votre logement. Avec la Station Météo Intelligente Netatmo, analysez la qualité de votre air intérieur, la météo extérieure, mais aussi le niveau sonore des bruits chez vous. Mieux connaître ses nuisances sonores pour mieux les combattre !
Entrons encore davantage dans le concret. L’isolation phonique des murs, d’un plafond ou autre paroi de votre logement repose sur 2 grands principes.
La loi de masse d’abord stipule que plus le poids d’une paroi est important, plus celle-ci amoindrit la propagation des bruits (plus précisément des ondes sonores). Selon ce principe simple, un mur en béton permet d’isoler plus efficacement des nuisances sonores que le même mur en brique creuse. Logique, mais important à rappeler pour en finir avec l’inconfort acoustique dans votre logement.
Un second grand principe est utilisé en isolation phonique : la loi masse-ressort-masse. Ici, on parle d’introduire entre deux parois (comme un doublage) un matériau faisant office de ressort, comme un isolant souple ou de l’air. Les ondes sonores créent des vibrations, mais le ressort vient amortir et absorber ces bruits dérangeants.
Ouate de cellulose, liège, paille, fibre de bois, laine de verre, de roche ou de mouton, polystyrène…nombreux sont les matériaux à votre disposition pour isoler contre les bruits.
Comment bien le choisir ? En fonction de ses performances acoustiques…mais pas uniquement.
Optimisez l’isolation phonique de votre logement en prenant en compte les éléments suivants :
Pour isoler votre logement, vous avez le choix pour l’isolant.
Comme isolant minéral, vous avez à disposition la laine de roche, très couramment utilisée et efficace contre les bruits. La laine de verre l’est tout autant.
Comme isolant sous forme de laine naturelle, il y a bien sûr la laine de mouton, la plus naturelle.
Mais n’oublions pas non plus le liège expansé en plaque (écologique) ou la ouate de cellulose (bon rapport qualité-prix), utilisés en isolation phonique comme thermique.
Vous l’avez sans doute constaté, les matériaux faisant office d’isolant sont souvent les mêmes pour l’isolation phonique et l’isolation thermique. Il est donc tout à fait possible de faire d’une pierre deux coups !
Un dernier conseil pour la route : avant de vous lancer dans de grands travaux d’isolation phonique, nous vous recommandons une étude acoustique. Les informations que vous recevrez sur vos bruits pourraient vous éviter de trop importants travaux dans votre logement ou le choix du mauvais isolant.